Dans un communiqué publié ce mercredi, le CNE a également estimé que le document violait « les Termes de référence convenus avec ce Pouvoir constitutionnel » convenus le 29 juin dernier à Caracas.
Comme établi au point quatre des Termes de référence convenus entre les Nations Unies et le pouvoir électoral vénézuélien, « le Groupe n’est pas une mission d’observation et, par conséquent, ne publiera aucune déclaration ou jugement public sur le processus et le résultat des élections », a indiqué le CNE.
Il a souligné que la publication d’un prétendu « rapport » ne relevait pas des fonctions du groupe et démontre « l’intention politique perverse de ladite diffusion, composée d’arguments fallacieux et défigurés ».
Le texte précise que le Groupe d’experts de l’ONU a accompagné l’ensemble du processus électoral à l’invitation expresse du propre CNE et a bénéficié d’un soutien étendu et permanent tout au long de son déploiement, comme ils sont forcés de l’admettre dans le déplorable « Rapport préliminaire ».
Avec la publication de ce document, « non seulement il a trahi ce qui avait été expressément convenu avec le Conseil national électoral, mais il a également violé les règles établies par les Nations Unies elles-mêmes », a dénoncé le CNE.
Il a noté que « contrairement aux missions d’observation électorale de l’ONU, qui nécessitent un mandat spécifique du Conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale, (…) les Groupes d’experts électoraux ne publient pas de déclarations publiques évaluant le déroulement général d’un processus électoral ou leurs résultats ».
Il a également souligné qu’au-delà des violations de l’éthique professionnelle par le groupe d’experts, « le contenu dudit rapport est un document pamphlet et leur expertise est absolument détruite au vu des arguments pauvres et facilement réfutables qu’ils utilisent ».
Tout cela pour tenter de délégitimer le « processus électoral impeccable et transparent réalisé le 28 juillet, comme ont pu le constater près d’un millier d’observateurs des quatre coins de la planète », estime le CNE.
Il a souligné que ceux-ci – contrairement à ce Groupe d’experts de l’ONU – ont accompagné le peuple vénézuélien avec « droiture et intégrité dans cette célébration de sa vigoureuse démocratie participative ».
La déclaration du Pouvoir électoral vénézuélien a nié « l’accumulation de mensonges qu’ils tentent d’imposer dans le rapport frauduleux » et a réaffirmé à la communauté nationale et internationale que « malgré les attaques injustifiables contre notre système électoral et notre bonne foi, la vérité prévaudra au-dessus de la calomnie».
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