Le document est signé par le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo, les ministres des Finances, des Mines et du Commerce ainsi que par le président de la nation, Gustavo Petro, qui a manifesté sur le réseau social X que le charbon colombien est utilisé par Israël pour tuer des enfants palestiniens.
Le décret a été paraphé le 14 août et stipule que la mesure sera maintenue jusqu’à ce qu’Israël se conforme aux ordonnances de mesures provisoires émises par la Cour internationale de Justice.
Il indique également que la décision est couverte par l’article 14.2 du traité conclu entre la Colombie et Israël, lequel autorise les deux parties à adopter les normes nécessaires pour s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de la Charte des Nations Unies, et qui visent au maintien ou au rétablissement de la paix ou de la sécurité internationales.
Le gouvernement colombien a été très critique à l’égard des bombardements israéliens contre la Palestine et le 2 mai dernier la nation sud-américaine a rompu ses relations avec Tel-Aviv.
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