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L’ONU dénonce l’escalade israélienne en Cisjordanie qui menace la région

Nations Unies, 29 août (Prensa Latina) Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a dénoncé hier l'attaque israélienne en Cisjordanie comme une violation du droit humanitaire international et une menace pour la situation déjà explosive au Moyen-Orient.

Selon un communiqué de l’entité, la situation dans la région pourrait s’aggraver considérablement si les forces de sécurité israéliennes continuent à recourir systématiquement à la force meurtrière illégale et à ignorer les violences perpétrées par les colons.
Plusieurs attaques aériennes des Forces de défense de Tel-Aviv contre le camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem lundi soir ont fait cinq morts, dont deux mineurs âgés de 13 et 15 ans.
Trois des victimes, dont les deux enfants, sont mortes alors qu’elles passaient devant la maison attaquée, située dans l’une des petites ruelles bondées du camp, a indiqué le Bureau des droits de l’homme.
La réponse de plus en plus militaire des forces israéliennes viole le droit international humanitaire, a insisté l’entité.
« L’utilisation d’attaques aériennes et d’autres armes et tactiques militaires par les forces de sécurité israéliennes viole ces normes et conduit à des exécutions extrajudiciaires et à d’autres homicides illégaux, ainsi qu’à la destruction de maisons et d’infrastructures palestiniennes », ajoute le texte.
Selon les estimations de l’organisation, au moins 628 Palestiniens sont morts en Cisjordanie entre le 7 octobre et le 27 août.
Parmi eux, 609 ont été tués par les forces de sécurité israéliennes, 11 par des colons et huit par les forces de sécurité israéliennes ou des colons lors d’attaques conjointes.
159 autres victimes, dont 29 enfants et trois femmes, sont mortes à la suite des frappes aériennes.
Le Bureau des droits de l’homme a assuré que ces attaques constituent une tendance de longue date qui s’est considérablement intensifiée depuis le déclenchement du conflit à Gaza avec le soutien des plus hauts niveaux du gouvernement.
L’organisation a confirmé qu’elle documente quotidiennement les attaques des colons, y compris certains qui attaquent physiquement les Palestiniens, incendient ou endommagent leurs propriétés et leurs récoltes, volent des moutons, les empêchent d’accéder à leurs terres, à l’eau et aux pâturages et les forcent à abandonner leurs maisons et leurs terres.
« Malgré l’annonce d’enquêtes, après certains cas de violences de colons et les arrestations sporadiques des auteurs présumés, aucun colon n’a été inculpé depuis le 7 octobre pour des accusations liées à des violences », a dénoncé l’entité.
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