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Cuba demande le respect de la souveraineté du Honduras

La Havane, 31 août (Prensa Latina) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a demandé hier la cessation de l’ingérence dans les affaires intérieures du Honduras et a réitéré le soutien de son pays à la présidente Xiomara Castro.

Tout notre soutien et solidarité à la présidente @XiomaraCastroZ, à son gouvernement et au peuple hondurien face aux attaques contre la souveraineté du Honduras et de Notre Amérique, a écrit le chef d’État cubain sur le réseau social X.
Sur cette plateforme, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a également rejeté l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures de la nation centraméricaine et a mis en garde contre les allégations formulées par Xiomara Castro quant à l’existence d’un plan contre son gouvernement.
Jeudi, la présidente hondurienne a alerté la population de son pays sur les déclarations faites par l’ambassadrice étasunienne à Tegucigalpa, Laura Dogu, en relation avec la visite de deux hauts fonctionnaires honduriens au Venezuela.
« Hier, le chef des forces armées et le ministre de la Défense ont été attaqués dans notre pays, voyez comme cela est délicat, une attaque que nous ne pouvons pas permettre parce qu’elle affaiblit non seulement l’institutionnalisation des forces armées mais met en péril le processus électoral qui s’annonce », a Castro.
La présidente avait dénoncé mercredi dernier sur le réseau social X l’intention de Washington de diriger la politique du Honduras par l’intermédiaire de son ambassade et d’autres représentants, actions qu’elle a qualifiées d’intolérables.
À cette occasion, elle a fait observer que Washington agresse, ignore et viole impunément les principes et pratiques du droit international qui promeuvent le respect de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples, la non-intervention et la paix universelle.
Suite à ces événements, les autorités honduriennes ont indiqué que le Gouvernement de Tegucigalpa avait mis fin au traité d’extradition avec les États-Unis signé en 1912.
peo/lam/evm

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