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La présidente dénonce la préparation d’un coup d’État au Honduras

Tegucigalpa, 4 septembre (Prensa Latina) La présidente Xiomara Castro a réitéré que les sombres forces internes et externes de 2009, avec la complicité des grands médias nationaux et internationaux, se réorganisent au Honduras pour réaliser un nouveau coup d'État.

Hier soir, dans des déclarations à la radio et à la télévision nationale, la présidente a fait référence à une vidéo diffusée en 2013 sur le portail Web Insight Crime, dans laquelle l’ancien député Carlos Zelaya apparaît aux côtés d’un groupe de personnes actuellement poursuivies pour trafic de drogue, affirmant qu’ils remettraient, à cette époque, environ 650 mille dollars en contribution à la campagne du Parti Libre.
« Je condamne tout type de négociations entre trafiquants de drogue et hommes politiques », a souligné Castro dans son discours en compagnie du ministre de la Sécurité, Gustavo Sánchez, et de la ministre de la Défense, Rixi Moncada. Les deux fonctionnaires ont informé sans aucune sélectivité la population de toutes les affaires de trafic de drogue ouvertes par des tribunaux des États-Unis, parmi lesquelles 26 concernent le Parti national et sept le Parti Libre.
« Je demande au Bureau du Procureur général de prendre des mesures drastiques dans tous les cas présentés ici, sans aucune sélectivité, pour lutter contre l’activité liée à la drogue », a-t-elle déclaré.
La chef d’État a également demandé au Congrès national, où son parti est clairement minoritaire, de réformer toutes les réglementations juridiques afin que les forces de sécurité de l’État, actuellement limitées, puissent lutter vigoureusement contre le crime organisé.
« J’ordonne au nouveau ministre de la Défense de fournir tous les outils et technologies dont les forces armées ont besoin pour éviter que le Honduras continue à être utilisé comme une passerelle pour le trafic de drogue », a-t-elle manifesté.
Concernant la vidéo susmentionnée, l’ancien président hondurien Manuel Zelaya a déclaré aux médias que l’argent n’était jamais parvenu entre ses mains et que son frère Carlos avait clairement indiqué, après sa déclaration volontaire devant le ministère public, qu’il n’avait jamais informé la direction du Parti Libre de la réunion tenue il y a 11 ans.
La première femme présidente du Honduras, dans son message radiodiffusé et télévisé, a signalé que la paix et la sécurité intérieure de cette nation d’Amérique centrale sont en danger et que le plan visant à renverser le gouvernement du socialisme démocratique et déstabiliser le prochain processus électoral est en cours.
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