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Le prix Nobel nigérian Wole Soyinka demande l’exclusion de Cuba de la liste des pays commanditaires du terrorisme

La Havane, 6 septembre (Prensa Latina) L'écrivain nigérian Wole Soyinka a soutenu hier la lettre ouverte que le journaliste franco-espagnol Ignacio Ramonet a envoyée au président des États-Unis Joe Biden pour demander l'exclusion de Cuba de la liste unilatérale de Washington des pays parrainant le terrorisme.

Le lauréat du prix Nobel de littérature 1986 rejoint ainsi d’autres intellectuels, artistes et militants sociaux tels qu’Atilio Boron, Ariel Dorfman, Iñaki Gil De San Vicente, Katya Colmenares et Ramón Grosfoguel, selon le profil Facebook du président de la Casa de las Américas, Abel Prieto.
Fernando Buen Abad, Luisa Valenzuela, Patricia Ariza, Leonid Savin, Manolo de los Santos, Jorge Boccanera, Fernando Rendón, Marcos Roitman, Patricia Villegas, Sergio Arria, Pascual Serrano, Sara Rosenberg, Mónica Valente, Carlos Margotta, Juan Carlos Volnovich, parmi beaucoup d’autres, ont également souscrit à cette demande.
Dans sa lettre, Ramonet demande au président états-unien de réparer la « profonde injustice commise le 12 janvier 2021 par son prédécesseur, Donald Trump, lorsque, quelques semaines avant de quitter la Maison Blanche, il a décidé – sans véritable base juridique – de réinscrire Cuba sur la tristement célèbre liste des États parrain du terrorisme (liste SSOT, en anglais) ».
L’écrivain et analyste politique a également rappelé que l’administration du président Barack Obama avait retiré le pays caribéen de cette liste en 2015, « ce qui représentait une étape très positive pour forger, enfin, une relation plus constructive avec La Havane ».
Depuis 65 ans, malgré les tensions qui ont pu exister entre les États-Unis et Cuba, on ne peut pas citer un seul cas d’action violente sur le territoire états-unien qui ait été parrainé, directement ou indirectement, par La Havane. Pas un seul cas!, a déclaré l’intellectuel.
Les conséquences les plus graves découlent du risque lié à toute forme d’aide humanitaire, d’affaires, d’investissements et de commerce impliquant Cuba et, par conséquent, ses citoyens, a-t-il ajouté.
Tout cela s’ajoute aux « terribles conséquences du blocus économique, commercial et financier cruel et illégal que le gouvernement de votre pays maintient contre Cuba depuis plus de 60 ans », a manifesté Ramonet.
La vague migratoire actuelle d’expatriés cubains vers les États-Unis, d’une ampleur sans précédent, est peut-être l’exemple le plus illustratif de l’impact dévastateur et des souffrances causées par les mesures extrêmes et brutales prises à l’encontre de l’économie cubaine, a-t-il déclaré.
Monsieur le Président, cette situation doit cesser. Vous savez, il n’y a pas un seul argument valable et raisonnable pour accuser Cuba et maintenir sa population sous une punition collective illégale et inhumaine, a-t-il ajouté.
Vous avez le pouvoir, avant de quitter la Maison Blanche, de corriger une absurdité aussi cruelle et de retirer Cuba de la liste SSOT. Faites-le maintenant!, a déclaré Ramonet à la fin de sa lettre, en espérant que Joe Biden saura se montrer à la hauteur de ce moment historique.
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