Selon les rapports, cette crise hydrologique se base dans le Pantanal, situé dans la région du Mato Grosso du sud du Brésil.
Le spécialiste de l’hydrologie Max Pasten a déclaré que les perspectives sont décourageantes et que l’impact sur l’économie pourrait être dur. Aucune pluie importante n’est attendue dans les prochaines semaines et même celles qui sont prévues jusqu’à la fin de l’année ne seront pas suffisantes pour apaiser la crise.
« À court terme, on ne s’attend pas à des pluies importantes, c’est-à-dire qu’il y en aura mais avec des volumes qui n’atténueront pas la condition du fleuve », a déclaré Pasten.
À cet égard, il a reconnu que si cela répond à une situation de la nature contre laquelle on ne peut pas « lutter », des mesures peuvent être prises.
Il a précisé qu’un plan d’action de dragage, consistant à nettoyer et à approfondir une masse d’eau, à partir de l’enlèvement des roches et des sédiments, doit être mis en œuvre.
Pasten a indiqué que la sécheresse est totalement installée dans le pays depuis 2020, à cause du phénomène La Niña.
peo/ro/adr
