Une évaluation récente de l’organisation estime que quelque 55 ordres restent en vigueur dans l’enclave, affectant plus de 85 pour cent de la population prise au piège au milieu du conflit.
L’annonce constante de ces mesures, sans garantir aux déplacés un lieu sûr et adéquat, aggrave la situation humanitaire déjà grave de centaines de milliers de personnes, a déclaré à la presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’organisation.
Dujarric a mis en garde contre l’impact particulier de ces mesures sur la réponse humanitaire en faveur des femmes et des enfants après que ces ordres ont provoqué des retards ou des interruptions dans le soutien aux personnes confrontées à des violences en forçant la fermeture ou la relocalisation des services.
Selon les chiffres publiés par l’ONU, les autorités israéliennes n’ont facilité que 37 des 94 missions demandées pour le nord de Gaza au cours des deux premières semaines de septembre et la moitié des 234 coordonnées pour la zone sud de la bande de Gaza.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires(OCHA) de l’ONU a confirmé qu’au cours des 28 derniers jours il n’a pas eu accès à la zone nord de Gaza.
« Des convois humanitaires sont attaqués ou exposés à des conditions potentiellement mortelles, détenus ou retardés pendant des heures dans les zones de combat », a ajouté Dujarric.
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