samedi 5 octobre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le Brésil bloquera près de 600 sites de paris irréguliers

Brasilia, 1er octobre (Prensa Latina) Le gouvernement du Brésil bloquera l’accès sur le territoire national à près de 600 sociétés de paris sportifs qui violent la réglementation en vigueur, a annoncé hier le ministre des Finances, Fernando Haddad.

«Premièrement, dans les prochains jours nous interdirons dans l’espace brésilien les sociétés de paris non réglementées», a déclaré Haddad lors d’une interview accordée à la station de radio CBN.
L’Agence nationale des télécommunications (Anatel) sera responsable de bloquer l’accès à ces plateformes. Le ministre a également recommandé que les utilisateurs qui ont de l’argent déposé sur ces sites demandent à être remboursés, car les montants peuvent être perdus après la mise en place de l’interdiction.
Le portefeuille des Finances a reçu un total de 113 demandes d’autorisation de 108 entreprises intéressées par l’activité du marché des paris sportifs.
En plus de fermer les sites irréguliers, le gouvernement prévoit de restreindre l’utilisation des cartes de crédit et de la Bolsa Familia (programme d’aide aux foyers nécessiteux) sur les plateformes de paris, ainsi que d’intensifier la surveillance de la publicité liée au secteur.
Une enquête technique de la Banque centrale a révélé qu’en août, près de cinq millions de bénéficiaires de la Bolsa Familia ont transféré trois milliards de réales (environ 560 millions de dollars) sur des sites de paris.
Face à ce scénario, le président Luiz Inácio Lula da Silva a convoqué une réunion avec ses ministres pour discuter de la réglementation du secteur en abordant des questions telles que le blanchiment d’argent et l’endettement de la population.
«Nous voulons réglementer la publicité des paris, c’est un sujet hors de contrôle», a admis Haddad.
À partir de demain, les plateformes de paris à taux fixe qui n’ont pas demandé d’autorisation d’exploitation seront suspendues.
Jusqu’à la fin décembre, seules les entreprises qui ont fait une demande dans le délai fixé pourront continuer à fonctionner.
Les entreprises qui ne répondent pas aux critères auront un délai supplémentaire de 10 jours pour retirer leurs fonds.
Les nouvelles demandes seront soumises à une période de révision allant jusqu’à 180 jours.
peo/oda/ocs

EN CONTINU
notes connexes