Le prestigieux prêtre né en 1928 a publié en 1971 son ouvrage « Théologie de la Libération. Perspectives », dans lequel il a dénoncé la pauvreté et les inégalités en Amérique latine et a appelé les chrétiens à l’engagement et à l’action sociale.
Une notice biographique du religieux indique qu’il a consacré sa vie à l’analyse et à la transformation de la réflexion religieuse, plaçant l’expérience des opprimés au centre de la praxis chrétienne.
Conformément à sa profonde critique de l’ordre social et économique dominant, il a préconisé, dans un monde marqué par l’injustice structurelle, l’option préférentielle pour les pauvres comme axe de sa proposition.
Sa prédication a rencontré des résistances, et même de l’hostilité, de la part des autorités ecclésiastiques conservatrices.
En 2018, cela a été quelque peu revu par le pape François dans une lettre de vœux pour le 90e anniversaire de Gutiérrez, dans laquelle il a reconnu et a assumé la Théologie de la libération.
« Merci pour toute votre contribution à l’Église et à l’humanité, à travers votre service théologique et votre option préférentielle pour les pauvres et les exclus de la société », manifestait la lettre papale.
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