Pour le rapporteur spécial sur les droits de l’homme dans ce pays, Richard Bennett, il s’agit d’une violation claire de ces droits et démontre la mise en place d’un schéma alarmant de châtiments publics.
Dans un communiqué à ce sujet, il a condamné cette pratique reprise depuis le retour des talibans au pouvoir.
« Ces châtiments atroces sont des violations flagrantes des droits de l’homme et doivent cesser immédiatement », a-t-il déclaré
La mission d’assistance de l’ONU en Afghanistan (UNAMA) a pour sa part dénoncé les exécutions publiques, contraires aux obligations internationales du pays en matière de droits humains.
La mission a appelé les autorités de facto à « établir un moratoire immédiat sur toutes les exécutions en vue d’abolir la peine de mort ».
Elle a également demandé que soient respectées les garanties d’une procédure régulière et le droit à un procès équitable, en particulier l’accès à la représentation légale.
Selon les rapports de l’ONU, l’exécution publique a eu lieu dans un stade sportif à Gardez, province de Paktya.
Tout en reconnaissant les progrès réalisés dans des domaines tels que le trafic de drogue, l’ONU insiste sur la nécessité de garantir davantage les droits des femmes et des filles, tout en rejetant la réintroduction des exécutions publiques, des flagellations et d’autres formes de châtiments corporels.
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