Avec le soutien de ce siège diplomatique, la participation des créateurs français à cet événement d’art contemporain a également pour objectif de rendre hommage à l’écrivain Alejo Carpentier à l’occasion du 120e anniversaire de sa naissance.
Selon un communiqué, à travers des expositions dans les musées, les galeries et dans l’espace public, la France est fière de contribuer à l’éclat de cet événement avec la participation de créateurs comme Ernest Pignon-Ernest, né à Nice en 1942 et qui depuis 1966 fait de la rue une scène.
Les lieux sont mes matériaux essentiels. J’essaie de comprendre, de capturer tout ce qu’on peut y voir, que ce soit l’espace, la lumière, les couleurs. Et en même temps, tout ce qu’on ne voit plus : l’histoire, les mémoires enfouies ; c’est ce que j’utilise et c’est ainsi que je crée mes images, prises à partir des endroits où je les place, a-t-il manifesté dans le passé.
L’artiste a souligné que l’objectif de cette insertion est à la fois de faire du lieu un « espace visuel » et de travailler sur sa mémoire, de révéler, de perturber et de valoriser sa symbolique.
Lors de la Biennale de La Havane, il rend hommage à l’écrivain cubain Alejo Carpentier avec une œuvre inspirée du « Concert baroque », laquelle est exposée sur la Place d’Armes de la capitale.
Une exposition de ses dessins et sérigraphies au Musée National des Beaux-Arts retrace par ailleurs son parcours artistique.
L’artiste est accompagné du groupe musical toulousain « Les Grandes Bouches » qui donnera plusieurs concerts, dont un en collaboration avec le chanteur cubain Raúl Paz.
peo/livp/jcm/dpm