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L’ONU prévient que le nord de Gaza est sans assistance depuis plus de 40 jours

Nations Unies, 20 novembre (Prensa Latina) La population du nord de Gaza lutte pour survivre après plus de 40 jours sans assistance, a averti hier le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, exigeant un meilleur accès à la zone de la part d’Israël.

Le rapport le plus récent de cette entité a confirmé que 27 des 31 missions prévues ce mois-ci dans la partie nord de Gaza ont été rejetées par Israël, ainsi que toutes les demandes d’assistance à Beit Hanoun, Beit Lahiya et dans certaines parties de Jabalya.
« Soyons clairs : toutes les tentatives de l’ONU pour aider la population dans les zones assiégées du nord de Gaza ont été refusées ou empêchées », a déclaré mardi aux journalistes Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’organisation, António Guterres.
En conséquence, a-t-il ajouté, les boulangeries et les cuisines de la province du nord de Gaza ont fermé, le soutien nutritionnel a été suspendu et les installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement ont été complètement bloquées.
Les obstacles constants à l’aide préoccupent les différents acteurs quant au risque de famine après que des experts ont appelé à « des mesures immédiates sous quelques jours, et quelques semaines » pour empêcher sa propagation.
Ces avertissements coïncident avec des débats au sein du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’aggravation du conflit, les obstacles à l’assistance à la population et le risque d’une conflagration régionale encore plus grande.
« Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, la solution réside dans l’ouverture de davantage de points d’entrée à Gaza et dans l’autorisation d’utiliser davantage de routes internes », a ajouté Dujarric.
Ces deux mesures nécessitent l’intervention des autorités israéliennes, a-t-il insisté.
Ce mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU reprendra les débats sur la situation palestinienne pour la troisième journée consécutive en attendant le vote d’une résolution appelant pour la première fois à un cessez-le-feu définitif.
Le projet, présenté par le Guyana au nom des dix membres non permanents de l’instance, exige également un retrait militaire israélien complet de Gaza, permettant le repeuplement de toutes les zones du territoire.
Après plus de 400 jours de conflit, la principale instance pour la paix sur la planète a à peine donné son feu vert à quatre résolutions sur le sujet, avec peu ou pas d’effet.
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