La protection des Casques bleus et la sécurité du personnel, des biens et des locaux de l’ONU doivent prévaloir, a souligné le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Paris a réagi à une attaque survenue mardi dans le sud du Liban, faisant quatre blessés parmi les soldats ghanéens de la FINUL, dont trois hospitalisés en raison de la nature de leurs blessures.
Le communiqué impute au mouvement chiite Hezbollah (Parti de Dieu) le lancement de roquettes, dont au moins une a touché des positions de la force de paix composée de plus de 10 000 soldats, dont environ 500 Français.
Le ministère français des Affaires étrangères a également dénoncé d’autres attaques subies par des patrouilles de la FINUL, dont une composée de casques bleus français, sans en imputer la responsabilité à des acteurs précis du conflit entre Israël et le Hezbollah.
Au cours des semaines précédentes, la France a accusé l’armée israélienne d’avoir commis des actes de violence contre la mission de paix chargée de faire respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, une initiative qui a mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah et qui établit des exigences pour les parties.
Le gouvernement français a réitéré sa demande d’un cessez-le-feu au Liban et du plein respect de la résolution des Nations Unies susmentionnée.
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