Le 1er octobre, le gouvernement a lancé un plan d’expulsion massive dans le cadre d’opérations menées avec la participation des inspecteurs de l’immigration et la collaboration des forces armées et de la police nationale.
La DGM a également indiqué dans un communiqué que plusieurs personnes ont été arrêtées alors qu’elles transportaient des étrangers en condition irrégulière sur le territoire national.
Elle a souligné qu’avec la collaboration du Ministère Public, plus de 30 cas ont été soumis aux tribunaux qui ont émis des mesures coercitives.
Le DGM a également indiqué qu’elle poursuivrait les réunions avec différents secteurs productifs du pays pour évaluer leurs besoins en main-d’œuvre étrangère et définir des solutions possibles, toujours en suivant les dispositions de la loi générale sur la migration.
En octobre, le Gouvernement a annoncé le lancement d’une opération d’expulsion massive d’Haïtiens, à un moment où ce pays traverse l’une des plus grandes crises politiques, économiques et sociales de son histoire avec une escalade de violence sans précédent.
Les Forces Armées, l’Armée Nationale, l’Armée de l’Air, la Police et le Ministère Public participent à ces actions.
A cette occasion, le porte-parole de la Présidence et directeur de la Stratégie et de la Communication, Homero Figueroa, a réitéré l’engagement de l’Exécutif à protéger la souveraineté nationale et a déclaré que malgré la présence de la Mission multinationale d’appui à la police haïtienne pour le maintien de la paix dirigée par le Kenya, les résultats sont jusqu’à présent limité dans ce pays voisin.
Il a indiqué que face à cette réalité, la République Dominicaine est obligée d’agir de manière responsable pour garantir la sécurité et la stabilité sur son territoire national.
Des chiffres indiquent que plus d’un demi-million d’Haïtiens résident dans ce pays, qui a ses plus grandes sources d’emploi dans la construction et l’agriculture, secteurs dans lesquels travaillent principalement les citoyens de cette nation frontalière.
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