Le coordinateur humanitaire de l’ONU pour la Palestine, Muhannad Hadi, a déclaré que les civils n’avaient pas accès à un soutien essentiel alors qu’on rapporte 75 vols de camions transportant des fournitures cette année, dont 15 attaques depuis le 4 novembre dernier.
Les boulangeries ferment rapidement faute de farine ou de combustible pour faire fonctionner les générateurs d’énergie, a ajouté l’envoyé dans des déclarations à la presse depuis le territoire occupé.
« Depuis plus de six semaines, les autorités israéliennes ont empêché l’entrée dans la bande de Gaza de toutes les importations commerciales », a-t-il ajouté en réclamant un accès sûr et sans entraves.
Selon Hadi, la survie de deux millions de personnes est en jeu, même si les agences des Nations unies restent engagées à rester et à remplir leurs obligations.
Il a toutefois fait remarquer que leur capacité à le faire est de plus en plus remise en question.
Les Palestiniens de la Cisjordanie, où les enfants sont les plus touchés par les combats depuis le début de la crise en octobre dernier, se trouvent également face à un tableau désolant.
Depuis le 7 octobre 2023, quatre enfants palestiniens ont été tués chaque semaine en moyenne en Cisjordanie, soit trois fois plus que les neuf premiers mois de 2023, a confirmé jeudi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Parallèlement, a-t-il ajouté, la violence des colons continue de déplacer les enfants palestiniens dans ce territoire.
Les données des Nations Unies estiment que sur plus de 1 700 personnes récemment déplacées par la violence, l’intimidation et le harcèlement des colons dans les communautés bédouines et pastorales, environ la moitié étaient des enfants.
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