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L’Iran va installer de nouvelles usines d’enrichissement d’uranium

Téhéran, 26 novembre (Prensa Latina) L'Iran a annoncé vendredi dernier qu'il installerait de nouvelles centrifugeuses modernes pour l'enrichissement de l'uranium, et ce en réponse aux pressions de l'Occident contre le programme national d'énergie atomique.

Le porte-parole Behrouz Kamalvandi a assuré que « des actions réciproques ont commencé immédiatement », suite à la résolution adoptée jeudi par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) réuni à Vienne.
Si le Conseil des gouverneurs choisit d’adopter des mesures hostiles, « nous sommes également prêts », a commenté le fonctionnaire, qui a rappelé de précédentes conversations avec le directeur général de l’Agence, Rafael Grossi, lors d’une récente visite à Téhéran.
Il a observé « les installations d’enrichissement, les différentes machines installées et des milliers de centrifugeuses, et nous l’avons informé qu’elles étaient prêtes » si nécessaire, a-t-il signalé dans des déclarations à la télévision d’État.
Comme il l’a expliqué, le directeur général de l’AIEA a proposé que temporairement les réserves ne dépassent pas 60 pour cent, « mais pas de manière à ce que l’enrichissement soit arrêté à différents niveaux, y compris 60 pour cent, mais plutôt qu’il y ait un espace temporaire d’interaction, ce que nous acceptons sous conditions»..
L’ambassadeur et représentant de l’Iran auprès des Nations Unies, Mohsen Naziri Asl, a pour sa part souligné que les politiques basées sur la confrontation n’ont pas eu et n’auront pas de résultats en ce qui concerne le projet nucléaire iranien, a indiqué une dépêche de l’agence de presse IRNA.
Au nom des plus hautes autorités du gouvernement, il a également confirmé que le pays est prêt à revenir sur ses mesures à condition que l’élimination effective et vérifiable des sanctions unilatérales soit réalisée et que tous les participants à l’accord nucléaire continuent de se conformer à leurs obligations.
La pression, l’intimidation et une approche conflictuelle « ne sont pas une voie durable ou acceptable et conduisent finalement à une impasse » dans les négociations, a déclaré le diplomate.
En juillet 2015, l’Iran et six médiateurs internationaux (Russie, États-Unis, Royaume-Uni, Chine, France et Allemagne) ont signé un plan d’action global commun qui imposait une série de limitations au programme nucléaire iranien en échange de la levée des restrictions internationales.
Mais en mai 2018, les États-Unis ont rompu l’accord et ont commencé à imposer de nouvelles sanctions unilatérales à l’Iran sur la base du principe infondé selon lequel la nation perse utiliserait de l’uranium pour fabriquer des armes nucléaires.
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