Le texte, qui a recueilli 97 voix pour, huit contre et 64 abstentions, a reçu le feu vert lors d’une réunion axée sur la situation au Moyen-Orient, notamment à Gaza, au Liban et en Syrie.
Lors de la réunion, le président du forum composé de 193 membres, Philémon Yang, a appelé à travailler à une solution à deux États – la Palestine et Israël – comme seule voie vers une paix durable au Moyen-Orient.
« Après plus d’un an de guerre et de souffrances, la mise en oeuvre de cette vision est plus urgente que jamais », a-t-il déclaré.
Le diplomate d’origine camerounaise a déploré que cette volonté, évoquée pour la première fois dans la résolution 181 de l’Assemblée générale, adoptée il y a 77 ans, reste «hors de notre portée».
Pour sa part, l’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a considéré les droits du peuple palestinien comme le test le plus critique pour l’existence même d’un ordre fondé sur le droit international.
« C’est le problème d’un peuple qui se voit refuser les droits qui sont au cœur de la Charte des Nations Unies », a-t-il ajouté, dénonçant les intentions d’Israël de détruire et de déplacer les Palestiniens pour annexer leurs terres.
« Chaque jour, de l’aube au crépuscule, du crépuscule à l’aube, a été un voyage de lutte et de survie, de douleur et d’agonie, de perte et de mort », a souligné Mansour.
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