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Soldats kényans furieux en Haïti : s’ils ne sont pas payés, ils partent

Port-au-Prince, 8 décembre (Prensa Latina) Les effectifs du Kenya impliqués dans la lutte antigang en Haïti expriment aujourd’hui leur mécontentement pour le non-paiement de leurs salaires depuis trois mois et menacent de démissionner et rentrer chez eux.

Ce retard salarial a provoqué la colère des gendarmes africains qui ont menacé de démissionner de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) si le commandement supérieur ne résout pas ce problème d’urgence, qui s’est déjà présenté depuis leur arrivée en juin.
Les officiers mécontents envoyés par Nairobi qualifient ce fait de préoccupant, car outre leur manque de ressources financières ils sont soumis à un contrôle strict de leurs communications pour empêcher que leurs plaintes soient rendues publiques au Kenya, a précisé le site numérique Noticias Kominotek.
Cette controverse survient alors que le gouvernement du Kenya a déboursé 13 millions de dollars en septembre pour soutenir ses hommes déployés en Haïti.
L’Organisation des Nations Unies a promis qu’ils seraient rendus, mais certains médias, tant kényans que haïtiens, se demandent comment cela sera possible si l’organisme ne parvient toujours pas à réunir les fonds de donateurs pour soutenir le déploiement international dans la nation caribéenne.
Par ailleurs, des citoyens qui subissent les châtiments des bandes armées ont récemment accusé les soldats kényans de lâcheté car ils ne sont pas très enclins à accompagner la police nationale haïtienne dans les opérations urbaines.
peo/lam/joe

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