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La Bolivie demande à l’ONU de dépénaliser la feuille de coca

La Paz, 11 décembre (Prensa Latina) La Bolivie a réitéré sa défense de la feuille de coca devant les Commission des stupéfiants et Commission pour la prévention du crime et la justice pénale des Nations Unies (ONU) tenues à Vienne, en Autriche, a indiqué une source officielle hier.

Le secrétaire général de la Vice-présidence de l’État, Juan Carlos Alurralde, a souligné lors de ces forums la nécessité de retirer cette matière première de la Liste 1 des stupéfiants de l’ONU, confirme une note institutionnelle.
Au cours de son intervention, il a souligné que la feuille de coca est classée à tort comme nocive depuis le milieu du siècle dernier, et il a noté que les décisions de ces forums doivent être basées sur des preuves scientifiques et sur le respect des peuples autochtones.
« Il est essentiel de corriger les préjugés historiques qui ont touché cette plante ancestrale », a-t-il déclaré selon le texte remis à la presse.
Il a rappelé les progrès réalisés par son pays dans la défense de la feuille de coca depuis son retrait de la Convention de 1961 jusqu’à sa réincorporation avec une réserve qui protège l’usage traditionnel, médicinal, culturel et nutritionnel de la plante.
« Nous avons montré qu’il est possible de préserver les pratiques ancestrales, a signalé Alurralde, tout en respectant les réglementations internationales et en luttant de manière responsable contre le trafic de drogue ».
Le représentant bolivien a appelé la communauté internationale à reconnaître la valeur de la feuille de coca comme bien commun de l’humanité.
Il a critiqué le fait que, alors que d’autres plantes comme le cannabis (marijuana) sont acceptées pour leurs propriétés médicinales, la feuille de coca reste injustement stigmatisée.
Le rapport de 1950 qui fondait sa classification actuelle a été décrit par Alurralde comme obsolète et manquant de rigueur.
De même, il a souligné le rôle de l’Organisation Mondiale de la Santé dans l’examen critique en cours de cette plante, qu’il a décrit comme une opportunité de la revendiquer comme une ressource de grande valeur culturelle et médicinale.
À Vienne, la Bolivie a réitéré son engagement en faveur de la préservation de la Terre-Mère et de la protection des traditions des peuples autochtones en ratifiant que la feuille de coca est un symbole d’équilibre avec la nature et également une ressource au potentiel transformateur pour le bien-être mondial, a conclu note institutionnelle.
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