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Les États-Unis perdent l’éminente intellectuelle Nikki Giovanni

Washington, 11 décembre (Prensa Latina) La célèbre poète, activiste, auteure et professeure états-unienne Nikki Giovanni a dit un jour dans l'un de ses poèmes : « J'espère mourir réconfortée par la vie que j'ai essayé de vivre », et ceux qui s'en souviennent regrettent son départ.

Giovanni est décédé à l’âge de 81 ans ce 9 décembre, à Blacksburg, en Virginie, selon des informations de la presse locale qui faisaient écho à l’annonce de son amie et collègue, l’écrivaine Renée Watson.
La poète était « une icône du mouvement des arts noirs dont les poèmes pleins d’esprit, d’émerveillement et de sagesse étaient célébrés dans des livres pour enfants, sur des scènes de premier plan et dans des émissions de télévision », a déclaré Watson, notant qu’au moment de sa mort, « sa compagne de toute une vie Virginia (Ginney) Fowler » était à ses côtés.
Connue pour son travail sur les droits civiques et les questions sociales (notamment le genre et la race), l’iconoclaste passionnée et prolifique a publié des dizaines de volumes de poésie, d’essais et d’anthologies, ainsi que plus de 10 livres pour enfants.
« Mon rêve n’était pas de publier, ni même d’être écrivain : mon rêve était de découvrir quelque chose auquel personne d’autre n’avait pensé. Je suppose que c’est pour ça que je suis poète. Nous combinons les choses d’une manière que personne d’autre ne fait », a un jour déclaré Giovanni.
Giovanni (Knoxville, Tennessee, 7 juin 1943) a pris sa retraite de Virginia Tech en 2022 après 35 ans en tant que professeur au département d’anglais.
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