Le ministère bolivarien des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les déclarations du président paraguayen et a décidé de procéder au retrait immédiat de son personnel diplomatique accrédité dans ce pays, et ce dans le plein exercice de sa souveraineté.
Le texte officiel a affirmé que Peña « retombe dans une pratique ratée qui rappelle les fantasmes politiques du Groupe de Lima disparu avec son aventure ridicule appelée (Juan) Guaidó ».
« Il est regrettable que des gouvernements comme celui du Paraguay continuent de subordonner leur politique étrangère aux intérêts de puissances étrangères, promouvant des programmes visant à saper les principes démocratiques et la volonté des peuples libres », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
La République bolivarienne a réitéré son engagement en faveur de la défense de la démocratie, de la paix et de l’autodétermination des peuples, principes essentiels de la Charte des Nations Unies, a-t-il déclaré.
Il a également réaffirmé « qu’aucune bouffonnerie enseignée par le fascisme international ne parviendra à briser la volonté d’un peuple ferme dans la construction de son propre destin ».
Dimanche dernier, Peña s’était entretenu par avec l’ancien candidat à la présidentielle vénézuélienne Edmundo González, à qui il a confirmé son soutien « en tant que vainqueur » des élections du 28 juillet.
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