Le président est revenu au pouvoir ce dimanche quelques heures plus tôt que prévu alors qu’il participait à des événements de campagne visant sa réélection le 9 février.
L’assassinat du maire d’Arenillas, Eber Ponce, a obligé Noboa à avancer son retour aux fonctions présidentielles au 12 janvier.
« Un signe que les groupes armés organisés attaquent l’État avec plus d’intensité à des moments où l’Équateur traverse un processus électoral, et ce dans le but de générer la terreur dans la population », résume le nouveau décret émis par Noboa pour accélérer le retour à son poste.
Ce nouvel acte de violence politique se produit malgré la déclaration de conflit armé interne et l’état d’urgence en vigueur sur ce territoire et dans d’autres provinces du pays.
L’Équateur souffre d’une crise sécuritaire et a clôturé 2024 avec près de sept mille homicides, la deuxième année la plus violente de l’histoire nationale.
Au moins trois maires ont été assassinés l’année dernière : Brigitte García, de San Vicente, province de Manabí ; José Sánchez, de Camilo Ponce Enriquez, province d’Azuay, et Jorge Maldonado, de Portovelo, province d’El Oro.
Ces meurtres s’ajoutent aux meurtres de trois autres hommes politiques commis sous le gouvernement de Noboa.
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