« La dignité des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile doit être respectée, leurs droits doivent être respectés. Et ce tout en reconnaissant que chaque pays a le droit de contrôler ses frontières et de définir ses politiques, mais il y a des normes qui doivent être respectées », a-t-il souligné à la presse.
Le ministère brésilien des Affaires étrangères a annoncé qu’il demanderait au gouvernement des États-Unis des explications sur ce qu’il a qualifié de « traitement dégradant » infligé aux 88 de ses concitoyens expulsés vendredi dernier.
Ces derniers ont été transportés menottés et enchaînés.
Le gouvernement brésilien considère qu’il est inacceptable que les conditions convenues avec le gouvernement états-unien ne soient pas respectées.
Le Brésil a accepté d’effectuer des vols de rapatriement à partir de 2018 pour réduire le temps que ces ressortissants passent dans les centres de détention états-uniens.
Le président colombien Gustavo Petro a également interdit l’entrée dans le pays des avions militaires transportant des citoyens expulsés des États-Unis, exigeant qu’ils soient traités avec dignité.
La Maison Blanche a ensuite annoncé que la Colombie avait accepté de recevoir ses compatriotes, mais la nation sud-américaine a précisé que l’accord comprend l’accueil dans des conditions décentes et a mis à disposition l’avion présidentiel pour le vol de ceux qui devaient être transférés dimanche.
La promesse de la campagne qui a ramené Trump à la Maison Blanche était de procéder à la plus grande expulsion d’étrangers de l’histoire.
Selon les données officielles, il y a 11 millions d’immigrants sans papiers aux États-Unis.
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