« Dans un acte de brutalité, le nouveau gouvernement des États-Unis annonce l’emprisonnement au sein de la base navale de Guantanamo, située sur un territoire cubain illégalement occupé, de milliers de migrants qu’il expulse de force », a critiqué le président sur le réseau social X.
Sur ce même réseau, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a également condamné la décision de l’administration états-unienne et a souligné qu’envoyer des migrants vers l’enclave où Washington a créé des centres de torture et de détention indéfinie témoigne d’un mépris de la condition humaine et du droit international.
Il a souligné que la base navale est située sur un territoire cubain illégalement occupé, hors de la juridiction des tribunaux des États-Unis.
La secrétaire nord-américaine à la Sécurité nationale, Kristi Noem, a révélé mercredi le projet de son gouvernement d’envoyer à Guantanamo les migrants expulsables des États-Unis mais refusés par leur pays d’origine.
Lors d’une interview sur Fox News, elle a déclaré que l’administration Trump « évalue et débat actuellement de la question » avant de déterminer « comment nous pouvons utiliser toutes nos ressources pour assurer la sécurité des États-Unis ».
Sous l’ancien président George W. Bush (2001-2009), une prison a été ouverte dans l’enclave de Guantánamo en 2002 pour y enfermer les personnes accusées de terrorisme.
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