La mesure qui fait partie du Plan de Contrôle Territorial est en vigueur depuis mars 2022 comme outil nécessaire pour mettre un terme à la violence des gangs.
De cette manière, les garanties constitutionnelles des membres de gangs et de toute autre personne considérée comme telle sont suspendues, ce qui a permis l’arrestation de plus de 84 mille criminels et collaborateurs présumés.
Avec le vote favorable de 57 des 60 députés, l’initiative a été approuvée.
En août 2024, le président Nayib Bukele avait promis dans une interview au magazine états-unien Time que « nous espérons le supprimer dès que possible, dans la mesure où la réalité sur le terrain nous le permettra », assurant que la mesure est durable et que le pays « n’est pas prêt » à vivre sans ce régime.
Selon les autorités, il y aurait encore des restes de gangs, un argument utilisé par le gouvernement pour recourir au régime d’exception qui ne devait durer qu’un mois, selon ses détracteurs.
Dans les différentes manifestations des organisations sociales et communautaires, la revendication centrale est l’élimination de cette réglementation, la libération de plusieurs milliers de personnes présumées innocentes et la clarification de leur sort.
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