Le tribunal a invalidé les articles 117 et 124 du Code civil, arguant que ces dispositions, qui validaient le mariage à partir de 14 ans, violaient les dispositions de traités internationaux tels que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant.
Dans son jugement, la Cour a expliqué que les unions précoces constituent une pratique néfaste qui perpétue les stéréotypes de genre et affecte le plein développement des filles et des adolescentes en limitant notamment leur autonomie et leur participation à la société.
L’organisme judiciaire a également exhorté les autorités territoriales et nationales à donner la priorité à la conception de politiques publiques visant à éradiquer les mariages d’enfants et a également demandé au Bureau du Défenseur du peuple de déterminer quelles régions du pays compte le plus grand nombre de rapports sur ce phénomène.
La Cour a également appelé à la mise en place de campagnes éducatives visant à promouvoir les droits des filles et des adolescentes en ciblant principalement les communautés rurales et ethniques.
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