Selon l’ordre exécutif, Washington « imposerait des conséquences tangibles et significatives » aux fonctionnaires de la CPI qui travaillent sur des enquêtes menaçant la sécurité nationale des États-Unis et de ses alliés, y compris Israël.
« La Cour soutient fermement son personnel et s’engage à continuer d’apporter justice et espoir aux millions de victimes innocentes d’atrocités dans le monde, et ce dans toutes les situations qui se présentent », a déclaré le tribunal dans un communiqué de presse.
Cet ordre du président Trump est une réaction du gouvernement des États-Unis aux mandats d’arrêt émis en novembre par la CPI contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre présumés liés au conflit armé à Gaza.
La CPI a été créée par le Statut de Rome, mais elle est un tribunal totalement indépendant chargé de juger les crimes les plus graves, y compris ceux contre l’humanité.
Bien que 125 pays aient signé le Statut, négocié au sein de l’ONU, ni les États-Unis ni Israël ne reconnaissent la juridiction de l’organisme.
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