Selon Actualité.CD, les enterrements ont lieu au cimetière de l’ITIG, près de l’aéroport de la ville occupée par les rebelles, et se déroulent en l’absence des familles, sans les cérémonies traditionnelles et beaucoup de victimes sont enterrées de manière anonyme.
La Croix-Rouge a précipité l’enterrement en raison du risque sanitaire posé par les corps qui s’accumulaient dans les morgues et dans les rues de Goma.
Lundi, le M23 a déclaré un cessez-le-feu dans la ville pour des raisons humanitaires, ce qui a permis à ces activités de se poursuivre.
Le nombre exact de morts lors des affrontements est incertain, certains médias faisant état de 900 à 2 000 victimes.
Les données les plus fiables sont celles présentées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU, qui a fait état au 31 janvier de 700 morts et de 2 800 blessés dans les combats ; ainsi que celles du ministère de la Santé de la RDC qui a fait état lundi dernier de 773 morts et 2.880 blessés.
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