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Demande de régularisation de près de 87 000 travailleurs haïtiens en République dominicaine

Santo Domingo, 10 février (Prensa Latina) L’Association dominicaine des constructeurs et promoteurs de logements (Acoprovi) a demandé la régularisation d’environ 87 000 travailleurs haïtiens et a averti que les déportations massives affectent la stabilité du secteur.

Les Haïtiens sont la principale force de travail dans le secteur du bâtiment en République dominicaine, d’où l’affirmation de la présidente d’Acoprovi, Annerys Meléndez, selon laquelle les déportations sans planification ont un impact négatif, «car beaucoup de ces employés respectent les normes et sont essentiels pour la continuité des projets».
L’article 135 du Code du travail de la République dominicaine dispose que 80 % des travailleurs d’une entreprise doivent être nationaux.
Meléndez a déclaré que le secteur de la construction est conforme à la norme 80/20 dans l’embauche de main-d’œuvre étrangère, mais que l’absence d’un processus structuré de permis de travail génère une incertitude dans le secteur.
Elle a expliqué que cette branche génère près de 435 000 emplois formels et que les 20 pour cent représentent l’embauche d’environ 87 000 ouvriers étrangers.
Elle a indiqué que les travaux les plus lourds, comme les excavations et les démolitions, sont effectués par des Haïtiens, travaux que les Dominicains refusent.
Elle a estimé qu’il était «important de garantir le respect de la loi sans affecter l’activité d’un secteur clé pour l’économie nationale».
Le 2 octobre dernier, le gouvernement de Luis Abinader a annoncé un plan qu’il a immédiatement mis en œuvre pour expulser jusqu’à 10 000 sans papiers par semaine.
mem/mpv

 

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