« Le système de santé est en ruine. La malnutrition augmente. Le risque de famine persiste », a déclaré Hanan Balkhy, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Elle a ajouté que l’agence était prête à élargir sa réponse, mais qu’elle devait avoir un accès systématique et soutenu aux populations de Gaza et qu’il soit mis fin aux restrictions sur les fournitures essentielles.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a publié ce lundi un nouvel avertissement sur les conditions qui menacent la vie dans la bande de Gaza, où environ 69% des structures sont touchées, plus de 245 mille unités d’habitation, selon le service satellitaire de l’ONU, UNOSAT.
Les équipes humanitaires évaluent l’impact des tempêtes hivernales sur les abris de différentes régions de Gaza, où les familles se tournent vers le couplage de vieux sacs de riz pour obtenir une couverture de base.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) affirme pour sa part que depuis le début du cessez-le-feu, il a bénéficié à plus de 525 000 personnes avec la livraison de 15 000 tonnes de nourriture, y compris des modules de base, repas chauds et argent en espèces, mais que les besoins augmentent « de manière vertigineuse ».
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