Selon la directrice des activités éducatives spécialisées du Mined, Mary Carmen Rojas, ces affirmations sont totalement fausses et intentionnelles dans le but de nuire politiquement à l’image d’un pays où les enfants constituent la principale préoccupation.
Dans des déclarations à la télévision nationale, Rojas a affirmé que le Mined dispose d’un système d’information, de rapports d’incidents et de situations qui peuvent se produire dans les plus de 11 000 institutions éducatives du pays, 24 heures sur 24 au moment où elles se produisent.
En ce qui concerne l’enlèvement présumé d’une jeune fille dans le quartier de Mantilla, la police a déclaré que l’école avait visité la maison familiale et qu’elle avait constaté qu’il s’agissait d’une fausse information.
De même, la vice-procureure en chef de la province de La Havane, Yaimara Angulo, a indiqué qu’aucune plainte n’a été déposée par une famille concernant le fait que son enfant ait subi des incidents de ce type à la sortie de son école.
La diffusion de ce genre de fausses informations par le biais des réseaux sociaux ou d’autres médias constitue une infraction aux termes du Code pénal qui peut aller jusqu’à cinq ans de privation de liberté pour les responsables, a-t-elle indiqué.
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