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Cuba dénonce la politique agressive du gouvernement des États-Unis

Washington, 3 mars (Prensa Latina) Le vice-ministre des Affaires étrangères de Cuba, Carlos Fernández de Cossío, a affirmé que la politique déclarée de l’équipe de politique étrangère du gouvernement actuel des États-Unis est agressive.

« Ils ont eux-mêmes dit que leur but est de continuer à exercer des pressions économiques sur Cuba, de créer des difficultés à l’économie cubaine et ainsi provoquer de plus grands problèmes pour le bien-être des Cubains dans le pays. », a averti le vice-ministre dans une interview accordée à Prensa Latina.
« Ils l’ont eux-mêmes déclaré et ont menacé d’adopter des mesures supplémentaires, affirmant que certaines sont sans précédent », a ajouté le diplomate.
« Il reste à voir exactement ce qu’ils vont faire, mais on ne devrait pas s’étonner qu’ils aient la volonté et la capacité de continuer à punir la population cubaine dans son ensemble sur la base de mesures économiques coercitives visant à entraver les sources de financement de Cuba, l’accès aux marchés et à la technologie », a-t-il soutenu.
C’est quelque chose, a-t-il averti, « qui viole naturellement le droit international, la charte de l’ONU, ce sont des actes d’agression que condamne à juste titre le système des Nations Unies ».
Il a expliqué que « compte tenu des déclarations faites par l’appareil de politique étrangère des États-Unis à l’égard de Cuba, il est difficile de penser qu’il pourrait y avoir une amélioration à court terme », mais il a rappelé que Cuba a connu de telles périodes dans le passé et que cette possibilité ne peut être exclue.
Cependant, « il faudrait un changement d’attitude de la part du gouvernement des États-Unis », a-t-il manifesté en insistant sur le fait que « de la part de Cuba nous avons été cohérents tout au long de l’histoire de la Révolution ».
Le vice-ministre des Affaires étrangères a réaffirmé que « nous sommes disposés à entretenir avec les États-Unis une relation respectueuse, constructive et bénéfique pour les deux pays ».
« Naturellement, a-t-il souligné, nous respectons toujours les droits souverains de chaque partie et nous défendons très fermement les droits souverains de Cuba ».
Nous sommes convaincus, a conclu le vice-ministre, que la création d’une telle relation serait bénéfique pour les deux pays et que nos différences pourront être traitées de manière respectueuse, de manière civilisée et par la voie du dialogue, comme le fait Cuba avec tous les pays du monde où les États-Unis sont l’exception.
À peine revenu à la Maison-Blanche le 20 janvier dernier, le président Donald Trump a réintroduit Cuba sur la liste unilatérale de Washington des États parrains du terrorisme et a annulé d’autres mesures adoptées par son prédécesseur démocrate Joe Biden au terme de son mandat.
peo/jha/dfm

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