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Les pays arabes approuvent le plan égyptien de reconstruction de Gaza

Le Caire, 4 mars (Prensa Latina) Les pays arabes ont approuvé aujourd’hui un plan égyptien pour reconstruire Gaza en cinq ans, évalué à 53 milliards de dollars, qui prévoit un gouvernement provisoire de technocrates et refuse l’expulsion des Palestiniens de leurs terres.

L’initiative a été présentée ce mardi dans la Nouvelle capitale administrative, située à environ 45 kilomètres du Caire, lors d’une réunion extraordinaire de la Ligue arabe qui avait pour but d’unifier les positions en défense du peuple palestinien et en rejet de la proposition de déplacement défendue par le président Donald Trump.
Elle comprend plusieurs phases, d’abord l’aide immédiate et un refuge pour les habitants, ainsi que le déblaiement de millions de tonnes de débris, puis la reconstruction des logements et des infrastructures.
Dans le cycle de six mois, trois milliards de dollars seront dépensés pour l’enlèvement des décombres, puis viendra la première étape, qui durera deux ans et coûtera 20 milliards de dollars pour construire environ 200 000 logements.
Cela donnera lieu à une deuxième phase de 30 mois, au cours de laquelle 30 milliards de dollars seront utilisés pour construire 200 000 unités d’habitation supplémentaires, un aéroport, un port de pêche et un autre commercial, ainsi que des installations industrielles.
La proposition ouvre la porte à la création d’un fonds d’affectation spéciale sous supervision internationale en tant que mécanisme de financement.
Le projet égyptien prévoit la création de sept zones d’hébergement temporaire dans cette enclave côtière pour loger 1,5 millions de Palestiniens et stipule que le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait envisager le déploiement d’une force internationale de maintien de la paix sur le territoire.
En outre, il prévoit la création d’un comité pour gérer la bande de Gaza pendant une période de six moi en préparation du retour de l’Autorité nationale palestinienne (ANP).
Le conseil sera composé de personnalités indépendantes et de technocrates et fonctionnera sous l’égide de l’ANP.
Dans le cadre de cette proposition, l’Égypte et la Jordanie formeront des policiers palestiniens en vue de leur déploiement à Gaza.
Plusieurs médias arabes ont souligné ces dernières heures que s’il existe un soutien total à la cause palestinienne et un refus du déplacement de populations entre les États arabes, il y a aussi de profondes divergences sur divers sujets concernant l’avenir du territoire, y compris le processus de reconstruction et les sources de financement.
À cet égard, le quotidien égyptien Al-Ahram a également reconnu les préoccupations régionales concernant la reprise de la guerre et plusieurs pays ont demandé des garanties pour ne pas gaspiller l’argent.
D’autres appellent également à une réforme de l’Autorité nationale palestinienne et réclament le désarmement du Mouvement de résistance islamique (Hamas), ce que ses dirigeants ont catégoriquement refusé.
Sur ce dernier point, le document indique que la question des armes sera abordée par un processus de paix crédible, aboutissant à la création d’un État palestinien qui ouvrirait la voie à l’établissement de relations normales entre Israël et les pays arabes.
peo/rc/rob

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