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Le réseau haïtien des droits de l’homme défend les médias

Port-au-Prince, 21 mars (Prensa Latina) Le Réseau national pour la défense des droits de l’homme d’Haïti s’est dit préoccupé par le danger que les médias courent aujourd’hui face à la fureur des gangs.

Cette organisation a précisé que du 12 au 16 mars 2025, au moins trois médias ont été attaqués.
Les gangs ont attaqué Radio Televisión Caribe, et comme il est déjà établi par leur pratique criminelle ils ont attaqué l’enceinte et l’ont vandalisée, pillée et ensuite mis le feu provoquant des pertes importantes.
Le secteur de la presse haïtienne a condamné l’incendie à la plus ancienne station de radio et télévision de Port-au-Prince, qui aurait 76 ans en juin prochain.
Les employés étaient en état de choc, car c’est l’espace dans son ensemble qui constitue un patrimoine avec une dimension symbolique, a souligné le journal Le Nouvelliste.
L’attaque représente un nouvel affront contre les médias, une menace supplémentaire et prouve que les gangs ne s’arrêteront pas dans leur offensive dans la capitale et ses environs.
Fondée en 1949, Radio Televisión Caribe est l’un des organes de presse les plus suivis par les Haïtiens.
La rue Chavannes, où elle était située, est un lieu de rencontre pour les présentateurs, les journalistes de radio et le public.
Il y a un an, sa direction quittait le bâtiment de la rue Chavannes pour se réfugier à Pétion-Ville.
Cette décision, rappelle Le Nouvelliste, a été prise à un moment où les gangs étendaient leur contrôle et arrivaient à occuper plusieurs quartiers proches des installations de la radio-télévision.
Ce sont des mémoires que nous perdons. C’est notre humanité que nous perdons. C’est notre histoire que nous perdons, a conclu le journal qui a également subi une attaque d’un gang l’année dernière.
Des bandes criminelles ont également pillé et vandalisé la semaine dernière les locaux de Radio Mélodie FM, situés rue Capois à Port-au-Prince.
Lors de leur raid sur Radio Mélodie FM, ils ont brisé plusieurs fenêtres, endommagé des portes, du matériel de travail et détruit les murs de la façade principale du bâtiment, selon le journal numérique Le Facteur Haïti.
peo/mem/joe

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