Le chiffre a été divulgué par la porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) à Gaza, Rosalia Paulin, a indiqué la chaîne qatarienne Al Jazeera.
Suite à la reprise des combats cette semaine, la directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, a averti que la guerre met en danger un million de mineurs vivant dans l’enclave côtière.
Les informations et les images qui nous parviennent de ce territoire après les incursions israéliennes sont absolument effrayantes, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Elle a également rappelé que la population de cette enclave avait déjà enduré plus de 15 mois de guerre, avant le début de la trêve le 19 janvier dernier, qui s’est terminée mardi après la reprise de la campagne militaire israélienne.
Certaines des attaques ont atteint des abris improvisés où les enfants et leur famille dormaient, un autre rappel qu’il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza, a-t-elle manifesté.
Russell a souligné que les raids ont été effectués alors que « le blocage de l’entrée de l’aide humanitaire vitale se poursuit, ce qui aggrave encore le danger auquel sont confrontés les enfants ».
Sur sa page X, la direction régionale de l’UNICEF pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient a assuré qu’il n’y avait « aucun endroit sûr dans la bande de Gaza ».
Le nombre de décès d’enfants signalés est l’un des plus élevés enregistrés en un seul jour au cours de la dernière année, a-t-elle déclaré.
L’organisation a exigé le respect du droit international humanitaire et la protection des civils, tout en appelant à un cessez-le-feu immédiat pour éviter d’autres victimes.
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