Le bombardement du complexe médical a tué deux personnes, blessé huit autres et gravement endommagé la salle d’opération de l’établissement, a indiqué le responsable sur le réseau social X.
Adhanom Ghebreyesus a rappelé que Nasser est l’hôpital de référence dans le sud de l’enclave côtière et a critiqué la destruction de 35 lits lors de l’incursion, ce qui « a mis encore plus de pression sur le système de santé, déjà débordé par la reprise des violences ».
Les centres médicaux ne peuvent pas être une cible, ils doivent être protégés et non militarisés, a-t-il manifesté en appelant à la libération de tous les prisonniers et otages ainsi qu’à la reprise du cessez-le-feu.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont reconnu l’attaque en déclarant qu’elle « visait « un terroriste clé du Hamas opérant à l’intérieur ».
Peu de temps après, le groupe islamiste a annoncé la mort d’Ismail Barhoum, membre de son bureau politique, mais a nié la version d’Israël en affirmant qu’il recevait des soins médicaux dans cet établissement après avoir été blessé quelques jours plus tôt.
Barhoum était considéré comme le premier ministre de facto dans la bande de Gaza après avoir remplacé Issam al-Daalis, tué la semaine dernière lors d’une autre attaque israélienne.
Depuis la reprise des attaques israéliennes mardi dernier, au moins cinq membres de la direction politique du Hamas ont été tués : Barhoum, al-Daalis, Salah al-Bardawil, Mohammad al-Jamasi et Yasser Harb.
Plus de 600 Palestiniens ont été tués et plus de 1000 autres blessés dans la bande de Gaza au cours des huit derniers jours, selon les autorités sanitaires locales.
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