Les manifestants sont arrivés jusqu’à la communauté de Hoyo de Friusa, qui concentre une grande population d’Haïtiens, mais certains groupes ont essayé de pénétrer au-delà du périmètre convenu, jusqu’à la communauté Mata Mosquitos, ce qui a déclenché des affrontements avec la police, selon le rapport du journal Listín Diario.
Suite à ces incidents, le gouvernement dominicain a réaffirmé son engagement en faveur du « respect absolu des droits fondamentaux » et du maintien de l’ordre public dans le pays.
«Cependant, un groupe d’infiltrés, cherchant la notoriété, a dépassé les limites établies, perturbant l’ordre et obligeant l’intervention de l’autorité policière pour rétablir la normalité et éviter des incidents majeurs», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Homero Figueroa.
Pour sa part, l’Ancien Ordre dominicain (AOD) a tenu des personnes étrangères à l’organisation nationaliste pour responsables des incidents.
« Vous savez comment les infiltrés fonctionnent… C’est un bouillon pour quiconque provoque une situation dans ce pays», a déclaré à la presse l’organisateur officiel de la marche et président d’AOD, Ángelo Vásquez.
Les manifestants demandent également que soient punis ceux qui font du trafic et transfèrent des sans-papiers, et que soit appliquée la loi selon laquelle pour 100 travailleurs dans une entreprise, au moins 80 doivent être dominicains.
peo/mem/abp