mercredi 2 avril 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Oxfam met en garde contre la crise humanitaire au Yémen après des années de guerre

Aden, Yémen, 31 mars (Prensa Latina) Le Yémen est profondément divisé, avec une situation économique grave et une crise humanitaire dévastatrice, a averti aujourd’hui l’ONG Oxfam.

L’organisation a souligné dans un communiqué que l’effondrement de tous les services est courant dans le territoire occupé par les rebelles houthis comme dans les zones sous contrôle du gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Concernant les premiers, elle a critiqué « les violations des droits humains, la détention de travailleurs humanitaires et les conditions inacceptables de l’aide aux plus démunis », tandis que, dans le sud, les autorités reconnues n’ont pas réussi à « fournir des services de base ou stabiliser la monnaie ».
Au cours des 10 dernières années, la monnaie locale s’est dépréciée de plus de 90 pour cent dans les zones contrôlées par le gouvernement, ce qui porte les produits de base tels que l’alimentation, l’eau et les soins médicaux hors de portée de la majorité, a-t-elle souligné.
Dans le nord, a-t-elle indiqué, il est de plus en plus difficile et dangereux pour la communauté humanitaire d’opérer et de fournir des vivres vitaux, des secours efficaces et autres services d’assistance.
Oxfam a également critiqué la décision du président des États-unis, Donald Trump, de couper le financement des programmes humanitaires pour ce pays.
La dernière décennie a été dévastatrice pour les Yéménites et nous verrons ces conséquences fatales s’aggraver sans une action urgente des autorités et de la communauté internationale, a averti Pauline Chetcuti, responsable des campagnes humanitaires d’Oxfam.
Les services d’éducation et de santé ont été décimés, ce qui a laissé des millions de personnes sans soutien et des fonctionnaires sans salaire, a indiqué l’organisation.
Elle a souligné que seulement 40 pour cent des hôpitaux du pays fonctionnent partiellement ou totalement.
La guerre a détruit une grande partie des infrastructures essentielles, notamment les routes, les ponts, les marchés, les centres de santé, les écoles et les usines.
Le conflit a commencé en 2014 lorsque les rebelles houthis se sont soulevés et ont occupé de vastes étendues du pays, y compris la capitale, Sanaa.
L’année suivante, une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue dans le conflit pour soutenir le président Abd Rabbu Mansour Hadi.
peo/ro/rob

EN CONTINU
notes connexes