« Nous avons envoyé une note diplomatique, je peux le dire, en ce sens que c’est leur décision, autonome, sur leur propre territoire, mais que nous espérions qu’il y aurait la même collaboration que jusqu’à présent en matière de sécurité », a-t-elle manifesté.
Vendredi dernier, le président étasunien Donald Trump a donné instruction à quatre chefs d’agences fédérales de permettre aux forces armées d’utiliser des terres fédérales et publiques le long de la frontière entre les deux nations.
Trump a annoncé dès le premier jour de son mandat, quand un ordre exécutif a déclaré l’état d’urgence national à la frontière sud, que les forces armées augmenteraient leur présence dans la zone.
Des milliers de soldats supplémentaires en service actif y ont été affectés dans le cadre de la mission militaire en cours à la frontière avec le Mexique.
Si un migrant traversait la zone, il serait immédiatement retenu pour avoir traversé des espaces militaires jusqu’à ce que le Département de la Sécurité nationale les mette en garde à vue et les déporte.
De cette façon, les forces armées seraient en mesure d’arrêter les migrants, une mission normalement attribuée aux troupes fédérales.
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