Dans un communiqué diffusé dans cette capitale, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a indiqué que les civils ont quitté leurs foyers au milieu des affrontements armés entre l’armée et le Mouvement insurgé du 23 mars (M23) dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Citée par la presse, la directrice de l’organisme, Caterine Russel, a déclaré devant le Conseil de sécurité des Nations Unies que dans les moments les plus intenses du conflit cette année dans l’est de la RDC un enfant a été violé toutes les demi-heures en moyenne.
L’Unicef a récemment averti que les enfants pourraient représenter 45 pour cent des près de 10 000 cas de viol et de violence sexuelle en République démocratique du Congo (RDC) au cours de janvier et février derniers.
James Elder, porte-parole de cette organisation, a déclaré que les statistiques montrent que la violence sexuelle, en particulier contre les filles, est utilisée comme «une arme de guerre et une tactique de terreur délibérée pour détruire des familles et des communautés».
Dans la RDC, où les deux parties en conflit s’accusent d’avoir violé le cessez-le-feu convenu, au début de 2025 le groupe armé M23 a pris le contrôle des villes de Goma et de Bukavu lors d’une offensive rapide dans la province congolaise du Nord-Kivu.
Au beau milieu des tensions, l’Union africaine, par l’intermédiaire de son médiateur Faure Gnassingbé, président du Togo, tente actuellement d’instaurer la paix par le dialogue en République démocratique du Congo, pays riche en ressources minérales.
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