Les ordres répétés de déplacement ont laissé les habitants du territoire avec moins d’un tiers de l’espace vital de Gaza, a dénoncé l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) sur son compte X.
« Cet espace restant est fragmenté, dangereux et à peine habitable », a déclaré l’agence.
L’UNRWA a averti que les abris surpeuplés souffrent de conditions de vie terribles, tandis que les prestataires de services ont des difficultés à fonctionner et que les ressources se tarissent.
Sur le même réseau social, l’organisme a averti que la crise humanitaire dans l’enclave côtière « est à son pire stade depuis octobre 2023 », lorsque le cycle actuel de violence a commencé.
La situation est catastrophique, a-t-il souligné, en présentant des rapports sur les graves pénuries de nourriture, de médicaments, de carburant et d’autres ressources vitales dues au blocus total imposé par Israël depuis le 2 mars.
C’est précisément dans sa dernière mise à jour sur Gaza que l’UNRWA a annoncé hier sur son site web que ses approvisionnements de farine à Gaza étaient épuisés.
L’agence a indiqué que le blocus imposé « entraîne une diminution rapide des fournitures humanitaires essentielles ».
Elle a dénoncé le fait que depuis la fin du cessez-le-feu, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements aériens, terrestres et maritimes sur le territoire, où on rapporte plus de 51 mille morts depuis octobre 2023.
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