L’ancienne ministre de l’Intérieur du gouvernement de Gabriel Boric a été appelée par la communauté palestinienne à expliquer sa position sur la guerre menée par Israël au Moyen-Orient.
Et ce après que le président du PPD, le sénateur Jaime Quintana, a déclaré que la mort de dizaines de milliers d’enfants dans la bande de Gaza était due au fait que leurs parents les utilisaient comme boucliers humains face aux attaques israéliennes.
Le dirigeant politique a également assuré que le Chili avait participé à la propagation de l’antisémitisme, en référence à la condamnation par l’exécutif et une grande partie de la société des agressions de Tel-Aviv, qui ont déjà causé plus de 50 000 morts dans cette enclave côtière.
Tohá a déclaré jeudi que, contrairement aux expressions de Quintana, elle soutient l’aspiration du peuple palestinien à avoir un État et à être reconnu à l’intérieur de ces frontières d’une manière respectueuse par la communauté internationale.
Elle s’est également prononcé contre les actions de l’État d’Israël, qui ont entraîné la mort de milliers de personnes et d’enfants innocents.
« C’est la position de l’État du Chili, la position du Parti pour la démocratie et c’est ma position personnelle », a-t-elle dit.
Toutefois, lorsqu’on lui a demandé si elle pensait que le président du PPD devait présenter des excuses pour ses propos, elle a répondu par la négative car il s’agissait d’opinions personnelles.
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