Dans un communiqué, elle a déploré en particulier le fait que cette mesure priverait la population nicaraguayenne des avantages de coopération en matière d’éducation et de culture.
Managua a condamné le prix décerné à La Prensa, un quotidien qualifié de « produit diabolique d’antipatrie » et accusé de promouvoir la violence, les crimes de haine et l’ingérence.
Managua a également qualifié de profondément honteux que l’UNESCO agisse en complice d’une action qui « offense et agresse les valeurs les plus profondes de l’identité nationale et de la culture nicaraguayenne ».
Le week-end dernier, l’organisme multilatéral a annoncé que l’édition 2025 du prix portant le nom du journaliste colombien assassiné Guillermo Cano était remise à La Prensa, avec une cérémonie de remise prévue le 7 mai à Bruxelles dans le cadre de la Conférence mondiale sur la liberté de la presse.
Azoulay a indiqué dans ses déclarations que l’UNESCO a pour mandat de défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse, et qu’elle le fait, entre autres initiatives, par le biais du prix susmentionné.
À cet égard, elle a indiqué que cette reconnaissance annuelle d’une personne, d’un organisme ou d’une institution était proposée par un jury professionnel indépendant.
Elle a ajouté qu’ « après l’emprisonnement et l’expulsion du pays de ses dirigeants, ainsi que la confiscation de leurs biens, La Prensa a continué à informer la population nicaraguayenne sous forme numérique, avec la majorité de son équipe en exil, opérant depuis le Costa Rica, l’Espagne, le Mexique, l’Allemagne et les États-Unis ».
Le retrait de la nation d’Amérique centrale de l’entité de 194 États membres entrera en vigueur le 31 décembre 2026.
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