Sur son compte du réseau social X, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient (UNRWA) a souligné que la famine « ne peut pas être traitée en utilisant l’aide humanitaire comme une arme ».
L’institution a cité les paroles de son commissaire général, Philippe Lazzarini, qui a critiqué le modèle proposé par le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour la distribution d’aide dans cette enclave côtière où vivent plus de deux millions de personnes.
Le plan israélien est loin d’être suffisant pour faire face à la faim dans le territoire, a-t-il noté.
Il a également souligné que les agences humanitaires sont engagées à fournir de l’aide à tous ceux qui en ont besoin, sans exception.
Pour sa part, le porte-parole de l’UNRWA, Adnan Abu Hasna, a averti que plus de 66 000 enfants souffrent de malnutrition sévère en raison du blocus total imposé par la nation voisine depuis le 2 mars dernier.
Des centaines de milliers de Palestiniens mangent une fois tous les deux ou trois jours à Gaza, a déploré le responsable dans un communiqué.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, le nombre de décès dus à la malnutrition est passé à 57 depuis le début de l’agression en octobre 2023.
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