« Les choses indispensables à la survie des personnes sont épuisées ou devraient l’être dans les prochaines semaines », affirment les experts de la sécurité alimentaire soutenus par l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Depuis février, les prix des denrées alimentaires de base, y compris la farine, ont augmenté de 3000 pour cent, tandis que 15 pour cent des habitants des provinces de Rafah, du nord de Gaza et de Gaza vivent dans des conditions de famine, selon la plate-forme de classification intégrée des phases de sécurité alimentaire (IPC).
Les évaluations de la plate-forme, qui donne accès aux données de plus de 30 pays, aident les agences des Nations unies à déterminer où les besoins sont les plus importants dans le monde.
L’IPC a rejeté le plan israélien de gestion des livraisons d’aliments et de produits non alimentaires, estimant qu’il ne suffisait pas à répondre aux besoins essentiels de la population en matière de nourriture, d’eau, d’abris et de médicaments.
Les agences de l’ONU rapportent des bombardements israéliens dans toute l’enclave côtière ce lundi, aggravant la situation pour un grand nombre de familles forcées à recourir à des stratégies extrêmes d’adaptation, comme la collecte des ordures pour les vendre et acheter de la nourriture qui manque.
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