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Les États-Unis bloquent une résolution sur Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU

Nations unies, 5 juin (Prensa Latina) Les États-Unis ont opposé hier leur veto au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution concernant Gaza qui exigeait un cessez-le-feu, la libération d’otages et la levée des restrictions imposées à l’aide humanitaire.

Le projet a été présenté par l’Algérie, le Danemark, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la République de Corée, la Sierra Leone, la Slovénie et la Somalie, qui ont exprimé leur «grave préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique», y compris le risque de famine mentionné dans le rapport de la Classification intégrée de la sécurité alimentaire par phases dans la bande de Gaza.
Les membres qui ont appuyé la résolution ont en outre réaffirmé que toutes les parties devaient respecter leurs obligations au titre du droit international.
L’ambassadeur de Slovénie auprès des Nations Unies, Samuel Zbogar, qui a présenté le projet de résolution au nom des 10 membres non permanents, a souligné que le Conseil «doit agir d’urgence et avec détermination pour faire face à la situation humanitaire à Gaza», conformément à son mandat de maintien de la paix et de la sécurité internationales.
L’ambassadrice par intérim des États-Unis auprès de l’ONU, Dorothy Shea, a déclaré avant le vote que le rejet du projet de résolution par son pays «ne devrait pas être une surprise».
«Les États-Unis ont été clairs, nous n’appuierons aucune action qui ne condamne pas le Hamas. Toute décision qui porte atteinte à la sécurité de notre proche allié, Israël, est totalement inacceptable», a ajouté Shea.
Le responsable de l’aide de l’ONU Tom Fletcher a pour sa part dénoncé que jour après jour des Palestiniens sont abattus, blessés ou tués dans la bande de Gaza « quand ils essaient simplement de manger ».
Dans un communiqué, il a indiqué que les équipes médicales d’urgence ont confirmé avoir traité des centaines de «cas traumatiques».
Hier encore, des dizaines de personnes ont été déclarées mortes dans les hôpitaux après que les forces israéliennes aient déclaré qu’elles avaient ouvert le feu.
«C’est le résultat d’une série de décisions délibérées qui ont systématiquement privé deux millions de personnes de l’essentiel pour survivre», a souligné Fletcher.
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