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La République dominicaine demande le soutien de l’ONU pour une mission hybride en Haïti

Santo Domingo, 6 juin (Prensa Latina) Le président dominicain, Luis Abinader, et trois anciens présidents ont demandé aux pays du Conseil de sécurité de l’ONU d’appuyer la proposition du secrétaire général António Guterres de transformer la mission multinationale en Haïti.

Le porte-parole de la présidence, Homero Figueroa, a indiqué qu’Abinader et les anciens chefs d’État dominicains Hipólito Mejía, Leonel Fernández et Danilo Medina ont adressé des lettres officielles aux dirigeants des nations membres du Conseil.
« Dans ces lettres, ils demandent le soutien à la proposition du secrétaire général António Guterres de transformer l’actuelle mission multinationale d’appui à la sécurité (MSS) en Haïti en une mission hybride avec un leadership logistique et opérationnel des Nations Unies », a-t-il indiqué.
Figueroa a expliqué que ces communications font partie d’une stratégie diplomatique sans précédent qui reflète l’urgence nationale et le consensus politique sur la nécessité d’une action internationale plus efficace pour éviter l’effondrement total de l’État haïtien.
Il a précisé que les lettres étaient adressées aux chefs d’État et de gouvernement des États-Unis, de la Chine, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni, de la Corée du Sud, du Pakistan, de la Grèce, du Danemark, de la Slovénie, de l’Algérie, du Guyana, de la Sierra Leone, du Panama et de la Somalie.
Il a expliqué que toutes les correspondances ont été acheminées par l’intermédiaire des représentations permanentes respectives auprès de l’ONU.
« La conception actuelle de la MSS ne répond pas à l’urgence et à la solidité requises par la situation. La transformer en une mission hybride, sous la direction directe de l’ONU, permettra de surmonter les obstacles opérationnels et financiers, de garantir les normes des droits humains et d’avancer vers une solution politique dirigée par les Haïtiens eux-mêmes », a déclaré Figueroa.
Les lettres soulignent la détérioration continue de la sécurité en Haïti et avertissent que l’expansion territoriale des groupes armés comme Viv Ansanm et Gran Grif a transformé le pays frontalier en un épicentre potentiel pour la criminalité transnationale, le trafic de drogue et le terrorisme.
Ils mettent en garde contre le fait qu’une résolution du Conseil de sécurité ne devrait pas être reportée au-delà du mois de juin, avant la rotation du contingent kényan actuellement déployé en Haïti.
« L’avenir d’Haïti est aussi une question de sécurité continentale. La République dominicaine lance cet appel au nom de la stabilité régionale, de la protection des droits de l’homme et de la défense du multilatéralisme comme seule voie pour faire face aux défis mondiaux », a précisé Figueroa.
Le Gouvernement dominicain a réaffirmé qu’il était prêt à coopérer activement avec tous les pays qui sont attachés à une solution durable, démocratique et dirigée par les Haïtiens.
peo/arc/mpv

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