L’Élysée a émis cette déclaration après la capture par l’armée israélienne et le détournement vers un des ports d’Israël du bateau de la Coalition internationale de la flottille de la liberté, avec à bord 12 activistes qui voyageaient avec des vivres et des produits de première nécessité pour l’enclave palestinienne dévastée et soumise à un blocus total de plus de trois mois.
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères français a déclaré être en contact avec les autorités israéliennes, et auxquelles elle a demandé d’exercer la protection consulaire sur les six Français détenus.
La Coalition internationale de la flottille de la liberté, une plate-forme qui a pour slogan « naviguer jusqu’à ce que la Palestine soit libre », a dénoncé l’enlèvement des humanitaires, dont la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée de La France Insoumise Rima Hassan.
Douze personnes de nationalités diverses, notamment allemande, brésilienne, néerlandaise et turque, ainsi que française et suédoise, étaient à bord du Madleen pour tenter d’aider la population palestinienne.
Israël a fait valoir sa sécurité pour justifier son action et a annoncé qu’il renverrait les personnes détenues dans leur pays d’origine.
Sur le sol français, l’opération militaire israélienne contre les activistes et son exécution dans des eaux internationales a été fortement critiquée.
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