«Bien sûr, cette décision est une conséquence directe de l’attaque non provoquée qui a eu lieu contre l’Iran, les attaques sans précédent sur ses installations nucléaires», a déclaré Peskov à la presse en ajoutant que «néanmoins, cette situation suscite des inquiétudes».
À cet égard, le porte-parole a souligné que Moscou suit de près les événements qui ont «gravement» endommagé la réputation de l’AIEA.
Peu avant ce mercredi, le parlement iranien a adopté un projet de loi visant à geler la collaboration avec l’AIEA après les récentes attaques israéliennes et étasuniennes contre les installations nucléaires du pays.
Au petit matin du 13 juin, Israël a attaqué l’Iran en alléguant que le pays se rapprochait du « point de non-retour » dans la prétendue création d’armes nucléaires à court terme, un argument avancé depuis des années.
Quelques jours plus tard, le 22 juin, les États-Unis ont lancé une attaque massive avec des bombes anti-bunker et des missiles de croisière contre des installations du programme nucléaire iranien à Fordo, Natanz et Ispahan, pour empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire.
Téhéran nie pour sa part que son programme nucléaire comporte des éléments militaires.
Un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël est entré en vigueur ce mardi après 12 jours d’hostilités qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés.
peo/mem/gfa